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album '50' histoire et esthétique de l'album pour enfants en france depuis les années 1950 menu aller au contenu principal à propos crédits rechercher : en guise de conclusion 31 juillet 2018 démarches, théories & réflexions personnelles critique , langue mondiale cécile boulaire mon premier billet commençait en interrogeant les conditions d’un véritable partage du savoir et de la réflexion au sein d’une hypothétique « communauté » mondiale des chercheurs en littérature pour la jeunesse. m’appuyant sur la conviction qu’il était toujours plus intéressant de dialoguer plutôt que de se refermer sur ses pratiques nationales, j’interrogeais naïvement les conditions de possibilité de ce dialogue, avec l’idée que nous pouvons nous enrichir de nos différences. si maintenant j’essaie de tirer un bilan des réflexions développées dans ce billet et les suivants, et de les orienter vers l’action, j’arrive à quoi ? continuer la lecture de en guise de conclusion → laisser un commentaire la libre circulation des produits de l’esprit 30 juillet 2018 démarches, théories & réflexions personnelles critique , open access , revues prédatrices cécile boulaire voici le troisième volet de la réflexion commencée ici et poursuivie là . parlons un instant des taux pratiqués à ce péage. mon université, par exemple, calcule chaque année le « bonus qualité internationale » (tiens, il n’y a pas « excellence » dans le nom ?…) de ses différents laboratoires. ce bqi sert à attribuer une partie du budget alloué à chaque laboratoire, au terme d’une pondération qui tient compte des séjours des chercheurs à l’étranger, de leurs publications à l’international, de l’organisation de colloques accueillant des étrangers, etc. cette part modulable de notre dotation budgétaire est supposée, selon la logique de la carotte, stimuler le rayonnement international de la recherche au sein de notre petite université de province. continuer la lecture de la libre circulation des produits de l’esprit → laisser un commentaire je ne pense bien que dans ma langue 30 juillet 2018 démarches, théories & réflexions personnelles critique , langue mondiale , traduction cécile boulaire je poursuis ici la réflexion engagée dans le billet précédent , en publiant mon deuxième élément de réponse . parler ensemble suppose donc que, par-delà les langues, nous parlions de la même chose. par-delà la différence des langues… ce qui n’est pas le moindre des problèmes ! continuer la lecture de je ne pense bien que dans ma langue → un commentaire pour le moment parlons-nous de la même chose? 27 juillet 2018 démarches, théories & réflexions personnelles critique , langue mondiale , traduction cécile boulaire je poursuis la réflexion entamée il y a désormais deux billets, parce qu’il me semble qu’on ne doit jamais rester sur le sentiment de « quelque chose qui cloche » sans aller voir tout au fond de quoi il s’agit… pour remonter à la surface avec des solutions ! je parlais dans mon précédent billet du sentiment de n’être que moyennement concernée par les travaux des chercheurs anglo-saxons qui travaillent sur les mêmes domaines que moi. mais pourquoi en suis-je gênée ? après tout, on pourrait considérer qu’ils travaillent de leur manière, et moi de la mienne, et qu’il est intéressant de regarder ce que nos différences peuvent nous apporter mutuellement. évidemment, ça n’est pas si simple. parce que cela supposerait que nous puissions véritablement échanger. or les conditions d’un échange véritable ne sont pas réunies. pour quelles raisons ? continuer la lecture de parlons-nous de la même chose? → afficher les 3 commentaires « exception culturelle » ou complexe de colonisé? 23 juillet 2018 cours en ligne , démarches, théories & réflexions personnelles album , critique , littérature jeunesse cécile boulaire je reviens sur l’article évoqué dans mon précédent bille t, parce qu’au-delà de l’intérêt que j’ai trouvé à certaines réflexions sur l’album, ou plus exactement sur les discours des spécialistes de l’album, j’ai ressenti à la lecture une forme de gêne dont j’ai d’abord ignoré d’où elle venait. il me semble, à la réflexion, qu’elle n’est pas spécifique à cet article, mais que c’est un sentiment que j’ai déjà souvent ressenti à la lecture d’articles ou de livres issus des études anglo-saxonnes. j’essaie donc ici d’exposer la nature de cette gêne, et de lui trouver quelques explications. ce n’est qu’une étape de ma réflexion, qui devra évidemment déboucher, à terme, sur quelque chose de plus constructif que l’expression d’un inconfort. continuer la lecture de « exception culturelle » ou complexe de colonisé? → laisser un commentaire l’album n’est pas un objet « magique » 20 juillet 2018 bibliographie & documentation , démarches, théories & réflexions personnelles cécile boulaire l’été donne enfin l’occasion de rattraper son retard de lectures. de fil en aiguille, une note de bas de page en appelant une autre, j’ai fini par tomber sur cet article de clémentine beauvais, publié en 2015 dans la revue norvégienne barnelitterært forskningstidsskrift / nordic journal of childlit aesthetics [1] , et intitulé « what’s in « the gap » ? a glance down the central concept of picturebook theory » . clémentine beauvais n’est pas vraiment une spécialiste d’album, mais on peut la considérer comme une spécialiste de théorie de la littérature pour enfants, et son article m’a beaucoup intéressée. continuer la lecture de l’album n’est pas un objet « magique » → laisser un commentaire mon nouveau livre 31 mai 2018 bibliographie & documentation cécile boulaire j’ai le plaisir d’annoncer la sortie prochaine de mon nouveau livre, comment lire les albums? petit manuel à l’usage des grandes personnes – sortie prévue le 5 septembre, chez didier jeunesse! la couverture n’est pas tout à fait définitive, mais devrait ressembler à ça. afficher les 5 commentaires peste ou choléra ? 24 mai 2018 démarches, théories & réflexions personnelles cécile boulaire comme il faisait un temps splendide, j’ai passé mon après-midi en réunion (selon la loi qui veut qu’il pleuve le week-end). je suis membre du bureau d’une école doctorale, au sein de mon université. nous nous réunissons à intervalles réguliers pour des discussions souvent fastidieuses, toujours intéressantes, concernant les thèses menées et soutenues dans notre université, la formation que nous donnons à nos doctorants, la manière dont ils s’insèrent dans nos équipes de recherches. c’est l’occasion, car l’école est pluridisciplinaire, de faire une nouvelle fois le constat de la disparité des pratiques, des attentes, des implicites. nous ne sommes, en général, d’accord sur rien : ni sur la durée des thèses, ni sur les modalités de l’encadrement, ni sur notre rôle dans la professionnalisation des doctorants. ce ne sont pas des désaccords de fond, mais l’expression de différences culturelles, lies à des histoires disciplinaires distinctes, à des conditions matérielles très différentes selon les facultés, à des perspectives professionnelles qui n’ont rien de similaire selon les branches. bref : c’est toujours épuisant, et en même temps, par certains côtés, rafraîchissant. continuer la lecture de peste ou choléra ? → laisser un commentaire des images hypnotiques du 68 des enfants 19 mai 2018 expositions années 1960 , children's 68 cécile boulaire c’est une exposition enthousiasmante qui clôt (presque) le programme de recherches imaginé par sophie heywood autour du 1968 des enfants . pour mémoire, le programme a notamment déjà donné matière à un colloque international , organisé par sophie à l’université de tours en octobre 2017, « 1968 and the boundaries of childhood », et à une publication copieuse dans le n°13 de la revue strenæ , paru… mardi dernier! cette fois, l’exposition était organisée par la médiathèque françoise sagan , avec, au commissariat d’expo, sophie heywood et cécile vergez-sans. continuer la lecture de des images hypnotiques du 68 des enfants → laisser un commen